À l’issue d’une rencontre avec Pierre Vanderwegen, professeur de mécanique à l’Enib, et Romuald Boné, Directeur de l’Enib, notre association et l’École nationale d’ingénieurs de Brest ont signé une convention par laquelle les élèves et personnels de l’école auront accès à l’observatoire. L’Enib inaugure notre contrat en réalisant pour l’observatoire une pièce mécanique assez délicate à fabriquer.
L’attache du télescope à la monture se faisait par une liaison conique qui était déficiente. Ce défaut induisait plus d’un quart de degré de flexion de l’axe de déclinaison et cela compromettait le pointage du télescope et particulièrement en mode automatisé.
Nous avons donc envisagé de concevoir une nouvelle pièce de liaison entre le télescope et l’axe delta pour palier ces défauts. Le plus délicat dans cette affaire est la réalisation d’un cône femelle parfaitement conjugué du bout d’axe existant.
Tout commence par une bonne étude théorique et des plans de fabrication soigneusement réalisés par Kévin Raimondeau à l’aide du logiciel « solidworks ». Nous avons alors confié la fabrication aux ateliers de l’Enib, sous la responsabilité de Pierre Vanderwegen.
Il aura fallu procéder au démontage complet du télescope et de la monture équatoriale.
La fabrication est confiée à Patrice Guéguen qui nous a bien aimablement réalisé un reportage photographique de son travail : tout d’abord la forme est débitée dans un rondin d’AU4G de 200mm de diamètre.
Ensuite, le cône mâle en bout d’axe delta est rectifié.
Le réglage de l’outil est conservé pour réaliser le cône femelle
Suivent quelques perçages pour permettre l’assemblage
Et voilà le travail : un cône mâle et un cône femelle parfaitement conjugués. Notre problème est résolu : nous espérons avec cette nouvelle pièce de liaison limiter l’angle de flexion à une minute d’arc. Merci Patrice et merci Kévin !