Les deuxièmes rendez-vous ASTRO’TEK se sont déroulés ce week-end à l’observatoire de la pointe du diable. Animés par le président de l’association, Rodolphe Lacroix, les thèmes abordés ont permis de mieux appréhender les différences entre montures azimutales et équatoriales.
La monture azimutale plus facile à comprendre et à mettre en œuvre présente cependant des inconvénients liés au fait qu’elle n’évolue pas dans le même référentiel que la voute céleste ce qui la rend mal commode pour une utilisation en astrophotographie.
Quant à la monture équatoriale, évoluant dans le référentiel de la voute céleste, elle est largement utilisée en photographie pose longue. Les échanges ont tourné autour des inévitables erreurs de suivi provoqués par les défauts de mise en station et limites mécaniques de la cinématique d’entrainement des montures. L’utilité de l’autoguidage s’en est trouvé renforcée. Véritable boucle de régulation, l’autoguidage est le compagnon indispensable pour limiter les erreurs de suivis. Il implique cependant la mise en œuvre de moyens informatiques sur le terrain.

Pour terminer, et dans un thème plus astrophysique, le président à montrer qu’il était possible en tant qu’astronome amateur, d’assister à une phase toute particulière de la formation stellaire en photographiant des objets de Herpig-Haro. Il s’agit d’un moment où deux jets polaires se forment ce qui permet à la nébuleuse de perdre en vitesse angulaire. Ce phénomène rend possible la condensation du nuage moléculaire en étoile.